- Mise à jour le 03 Août 024 –
Des changements, la plupart des gens aimeraient en apporter ou du moins quelques améliorations, dans leur vie.
Est-ce vrai pour vous ?
Aimeriez-vous être en meilleure forme physique, émotionnelle, mentale ou financière ?
Cela fait beaucoup de secteurs, je sais.
Peut-être aimeriez-vous apporter des changements positifs dans tous ces domaines.
Eh bien, vous n’êtes certainement pas le seul.
Je pense que chacun d’entre nous, pense qu’il a des possibilités d’amélioration dans tous ces domaines de la vie et il se dit :
« Je vais certainement le faire. »
Si nous voyons les choses dans notre vie que nous voulons changer, alors qu’est-ce qui nous retient de le faire ?
Pourquoi ne pas simplement faire les changements positifs souhaités ?
Parce que vous vous posez des questions qui peuvent donner naissance à une énorme liste d’excuses.
N’est-ce pas ?
Si une personne vous dit, pourquoi :
- N’avez-vous pas perdu du poids ?
- Lisez-vous ces livres ?
- Gagnez-vous plus d’argent ?
- Avez-vous appris à contrôler votre colère ?
Vous savez facilement vous défendre en énumérant un tas de raisons parfaitement logiques.
Mais pourquoi nous ressentons le besoin de nous excuser pour nos comportements ?
Parce que nous aimons à nous justifier !
Ce n’est pas seulement pour faire plaisir aux autres.
Nous aimons à nous justifier pour nous-mêmes, afin que nous puissions nous sentir à l’aise au sujet de qui nous sommes et pourquoi nous agissons comme nous le faisons.
Vouloir apporter des changements, c’est accepter tout un assortiment de problèmes émotionnels que la plupart d’entre nous, préfèrent ne pas traiter.
Cela signifie que nous aurions à perturber notre routine.
Cela signifie également que certains genres d’efforts seront probablement nécessaires.
Comme nous avons déjà trop à faire et pas de temps suffisant pour penser, la chose que nous voulons, c’est d’être plus estimé par notre entourage
Pouvez-vous mettre vos sentiments en accord avec cette façon de penser ?
Se sentir débordé signifie que nous voulons réorganiser les choses et rétablir un certain équilibre.
La seule chose que nous ne voulons pas faire, c’est de prendre un autre projet.
Et pourtant…
Nous avons encore le sentiment de désirer apporter des améliorations intérieures.
Nous savons que la vie pourrait être meilleure sur tous les plans, et c’est ce que nous voulons vraiment.
Alors, où cela nous mène t il ?
Eh bien, il nous laisse la possibilité de changer et nous retient en même temps.
Ce choix ajoute à notre malaise, des conflits internes et le désaccord.
Regardons les trois choses qui peuvent vous empêcher de faire des changements positifs dans votre vie.
Nous allons considérer ensuite les trois façons de composer avec la situation.
Lire : Les quatre accords toltèques : La voie de la liberté personnelle
1- S’illusionner.
La vérité est que la complaisance a de nombreux visages et tous créent des obstacles au progrès.
Que ce soit la paresse, le manque d’intérêt, le manque de motivation, la procrastination ou l’indécision, ils ajoutent tous les mêmes obstacles à l’action.
Rien ne change parce que dans notre esprit, les changements que nous désirons ne sont pas encore assez importants pour nous pousser à l’action.
L’autre possibilité est, que vous attendez peut-être une sorte de miracle.
Peut-être pensez-vous que votre vie va changer parce que vous allez gagner au loto ou que, qu’une personne va arriver et faire tout le travail pour vous comme dans le merveilleux comte de « Cendrillon ».
Croyez-vous à votre bonne fée comme Cendrillon ?
Je ne veux pas briser vos rêves.
En fait, je voudrais remplacer votre bonne fée par quelqu’un qui peut faire une différence dans votre vie, vous !
2- La peur.
La peur aussi a également de nombreux visages.
Cela pourrait être la peur de l’échec, la peur du changement, la peur de l’engagement ou même la peur de la réussite.
La peur est la raison la plus puissante pour vous éloigner de quelque chose.
Lorsque nous sommes habités par la peur, nous faisons n’importe quoi pour éviter la situation liée à cette peur.
Ce genre de peur n’a pas d’importance, sauf si vous lui attachez l’inaction de la sécurité et le confort de ne rien faire.
Alors dans cette situation, vous ne pourrez pas agir.
La puissance de la peur augmente avec la proximité.
Par exemple, avec la peur du succès, plus nous nous approchons de la réussite plus nous avons peur de l’influence de nos décisions et de nos actions.
Toutes les croyances restrictives sont basées sur la peur, sous une forme ou une autre.
Pour une analyse plus approfondie des croyances limitatives, je vous encourage à lire :
Comment donner vie à vos rêves: Avec la PNL Humaniste (2 ème édition)
3- Confusion.
En cette ère de confusion, la surcharge d’informations est un problème croissant.
Trop d’informations sont tout aussi paralysantes qu’un manque d’information.
Si vous voulez perdre du poids par exemple, vous faites quoi ?
Vous allez probablement commencer par vérifier tous les différents programmes de perte de poids.
Et que ferez-vous avec tous ces programmes que vous avez trouvés ?
Vous allez réaliser qu’il y a un trop grand nombre d’experts, avec trop d’idées et qu’ils sont tous très convaincants.
Le problème est qu’ils ont tant d’opinions contradictoires que vous ne savez plus qui écouter et à qui faire confiance.
Plus vous vérifiez leurs opinions et pire, c’est.
La surcharge d’informations peut vous mettre dans une situation d’attente, même lorsque vous vous sentez motivé et courageux.
C’est un paradoxe des temps modernes.
Nous avons un accès quasi illimité à l’information sur n’importe quel sujet, mais le tri à travers tout cela peut nous laisser aussi confus et frustrés que nous l’étions avant, quand nous avons commencé nos recherches.
Maintenant la question est de savoir que faire?
Si nous sommes coincés dans le dilemme de vouloir faire des changements et de nous sentir incapable de les faire, il y a seulement trois alternatives.
Examinons-les.
1- Aucune action.
La première manière de traiter ce dilemme est de ne rien faire du tout, juste vivre avec la situation et la frustration qui est liée.
C’est le choix qui est fait par le plus grand nombre de gens.
La vie semble assez écrasante et la pensée de lui ajouter une autre charge est tout simplement inacceptable.
Le seul comportement, pour beaucoup de ceux qui se trouvent dans cette situation de ne « rien faire », sera simplement en rentrant chez eux à la fin de la journée, de se servir une boisson forte, d’allumer son téléviseur et le soir, de tenter de faire le vide dans sa tête.
Même si beaucoup ont choisi cette approche, je pense qu’il y a de bien meilleurs choix.
2- Faire marche arrière.
La deuxième façon de traiter la situation est tout simplement de renoncer à votre désir de changement positif.
Pour la plupart des gens qui font ce choix, le dialogue interne pourrait être :
«c’est ma vie et il n’y a rien que je puisse faire à ce sujet.»
Faire marche arrière et oublier les changements, certains appelleraient cela abandonner.
Moi je l’appelle « accepter ».
Il n’y a rien de mal à accepter.
En fait, « accepter » peut vous rendre d’une certaine façon, très fort.
De plus « accepter » élimine le désir et trouve du plaisir dans la réalité actuelle.
Si vous pouvez vous détacher du fait que vous pouvez être mieux que vous vous trouvez actuellement et trouver une harmonie intérieure, alors ceci est le chemin que vous devez suivre.
En fait, le mélange d’acceptation en vous simplifiant la vie est une combinaison très efficace.
Elle peut rendre votre vie beaucoup moins stressante et beaucoup plus gratifiante en même temps.
Il y a énormément de sagesse dans le vieil adage « moins c’est plus ».
3- Y aller.
La troisième voie s’applique à ceux qui sont contraints de devenir les meilleurs dans les domaines de la vie, il faut y aller et il n’y a rien d’autre à faire.
Pour ceux d’entre nous qui se sentent de ce groupe et je m’inclus dans ce groupe, nous avons besoin d’une approche en deux temps pour nous aider à éviter de nous retrouver dans un circuit d’attente perpétuelle.
Nous devons simplifier nos vies et laisser aller les activités non essentielles, de sorte que nous pouvons créer un espace pour les activités de développement personnel.
Vous savez par expérience que surcharger votre emploi du temps ne fonctionne jamais.
Même les soi-disant perfectionnistes doivent reconnaître les limites.
Donc la première étape est de comprendre ce qu’il faut laisser aller.
Ne dites pas que vous ne pouvez rien laisser aller.
Si vous voulez monter en puissance dans la qualité de votre vie, vous avez besoin de trouver de la place dans votre planning, pour une à deux heures par jour.
Ensuite, vous devez adopter une attitude directe, étape par étape dans le plan pour faire les changements que vous devez faire.
Quoi que vous voulez accomplir, choisissez une approche et s’y tenir.
Je ne m’inquiète pas s’il y a 10 choix et que tous les 10 sont vraiment bons, j’en choisis un et un seul et je m’y tiens.
Voici un peu d’inspiration pour vous aider à démarrer:
Ne pas vous attendre à des miracles du jour au lendemain.
Quelle que soit la nature de votre quête, donnez-vous 30 jours d’efforts constants avant s’écarter de votre approche choisie.
Si vous avez choisi à bon escient, votre approche finira par produire des résultats, mais vous devez lui donner du temps.
Maintenant faites votre choix !
Bon maintenant, il est temps pour vous de comprendre, qu’est-ce qui vous retient et que comptez-vous faire?
Faites-moi savoir ce que vous pensez de ce plan d’action et ce que vous avez décidé.
11 Responses
Bonjour Martin,
J’aime ce genre d’article qui « réveille » les consciences 🙂 L’être humain est décidément très complexe, à la fois un et multiple. Choisir entre ce que je veux et ce que je ne veux pas est parfois cornélien. Si l’on ne se donne pas le temps ni les moyens de comprendre d’où viennent les blocages on ne peut avancer. Pour choisir entre rêver sa vie ou vivre une vie de rêve…confiance en soi et foi en la vie sont au premier plan !
Le » hasard » fait que cet article entre en parfaite résonance avec celui que j’ai publié dernièrement Je t’invite à le voir, et merci d’avance de ton commentaire 😉
Amicalement,
Michèle